Le stress scolaire: mythe ou réalité ?

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   De nos jours, être hautement qualifié est devenu essentiel. Ainsi dès le plus jeune âge l’enfant va se retrouver dans un système censé le former pour qu’il puisse s’assurer un avenir. Or, on constate que l’école devient l’enfer des enfants, une contrainte. Quand on demande à un enfant pourquoi il va à l’école, la réponse la plus fréquente reste « pour avoir un métier ». On ne va plus à l’école pour apprendre des choses ou découvrir le monde. D’autre part l’enfant qui ne trouve pas de plaisir à se rendre à l’école va vite ressentir de l’anxiété à chaque fois qu’il va devoir s’y rendre ce qui l’exposera plus à l’échec scolaire. Et enfin, la pression parentale accentue cela, ce qui pourra à terme se traduire en une phobie scolaire ou une dépression. 

   Le système scolaire français est perpétuellement à la recherche de l’excellence. Cependant arrivé à atteindre le meilleur à bel un bien un prix. En France un quart des enfants âgé de 11 à 15 ans sont «malades de l’école». La faute au stress, à la concurrence, à la compétition entre élèves et, plus largement, à un sentiment de ne pas y arriver. L’école devient un endroit où on ne travaille que pour la note. En plus, l’école en France est vue comme un rempart à la précarité sociale mais ce n’est pas réellement le cas, car en réalité elle est encore élitiste, Philippe Meirieu, professeur en sciences de l’éducation nous explique que « L’ambition égalitaire est un leurre ». Or, il y a des systèmes qui conduisent vers la réussite sans être si périlleux… 

   En Finlande, l’éducation est essentielle. Depuis quelques années, l’école finlandaise est considérée comme un modèle tant au niveau de l’efficacité de son système que de l’équité. Tout d’abord, en Finlande les journées d’étude se terminent généralement vers 13 heures, le nombre total d’heures d’instructions n’est moindre qu’en France. En plus, le redoublement n’existe pratiquement pas dans la mesure où chaque enfant est soutenu en cas de problème. Le système met l’accent sur le suivi individuel. Chaque élève bénéficie d’un accompagnement personnalisé et prend part à des travaux en petits groupes. Dans ces pays, les élèves forts ou faibles fréquentent des établissements très semblables. Contrairement à d’autres pays ; en Finlande, la relation entre l’origine sociale et culturelle et la réussite scolaire est la plus faible, il n’influence pas les chances de réussite.  

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   L’école peut être un facteur de stress ou de plaisir, cela dépend du rapport que l’enfant dès son plus jeune âge va entretenir avec cette institution. Ainsi il est plus favorable pour la réussite de l’enfant que la pression ne soit pas très importante et qu’il prenne du plaisir à se rendre chaque matin à l’école. Pour ce faire il faut qu’il veuille travailler non pas pour la note mais pour l’apprentissage et qu’il puisse ressentir un réel intérêt. 

Zineb Benchekroun