Découverte d’une nouvelle exoplanète

Découverte d’une nouvelle exoplanète

 

   L’univers est une étendue inimaginablement grande, si l’on s’appuie sur notre entendement des dimensions courantes réduit. Tellement étendu que, depuis 25 ans, on a pu découvrir plus de 4000 exoplanètes, des planètes orbitant autour d’autres étoiles que le Soleil, ce qui signifierait l’existence d’ une multitude d’autres.

   Dans un monde où l’enjeu écologique est sous-estimé, la perspective de la fin de l’humanité, à cause de la non-habitabilité prochaine de la Terre, compte tenu de la gestion non optimisée et inconsciente des ressources terrestres disponibles, devient concevable. Dans cette mesure, le fait de trouver une nouvelle planète habitable, pour la coloniser, est alors un choix valable et l’espérance de tant de scientifiques.

Rim Zahir

   Le 15 avril 2020, en réanalysant les observations du télescope spatial Kepler, des astronomes ont pu confirmer l’existence d’une exoplanète de taille terrestre, située dans la zone habitable de son étoile, à 12 millions de kilomètres, une zone dans laquelle une planète peut avoir de l’eau à l’état liquide. Elle se nomme “Kepler-1649 c” et se situe à 300 années-lumière de la Terre dans la constellation du cygne. L’étoile autour de laquelle elle orbite est une naine rouge cinq fois moins volumineuse que le Soleil et les années dessus font 19,5 jours.

   Les informations que l’on possède à son propos sont de bon présage, néanmoins on ne connais pas tous ses paramètres, comme les spécificités de son atmosphère, par exemple, si elle est réellement en rotation synchrone, c’est à dire qu’elle tournerait autour d’elle même pendant qu’elle tourne autour de son étoile, ou si c’est une planète rocheuse, comme la Terre, et quand bien même elle l’était, au vu de son étoile, elle serait probablement éruptive, bien qu’aucune activité de ce genre ne soit détectée, jusqu’à aujourd’hui. Tout cela considéré, il est bien trop tôt pour déclarer que “Kepler-1649 c” est bien habitable mais il y’a de grandes choses qu’elle le soit.

 

Mouad Boukhair